Symbolique des maladies
Le cancer du col de l’utérus est un développement des cellules situées à l’entrée de l’utérus et en contact avec le vagin.
Ces cellules sécrète un mucus qu’on nomme la glaire cervicale. Ce mucus permet la lubrification du vagin et protège l’utérus des infections.
La consistance de la glaire cervicale a au un rôle important dans la reproduction. Pendant une grande partie du cycle menstruel de la femme, elle est épaisse et bloque le passage des spermatozoïdes. Au moment de l’ovulation, elle devient très fluide et facilite la migration des spermatozoïdes du vagin vers l’utérus, à la rencontre de l’ovule expulsé par un des ovaires. Lors de la pénétration, le col de l’utérus est en contact avec le sexe masculin.
(source : https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-du-col-de-l-uterus/Le-col-de-l-uterus)
Sur le plan de la fonction, on comprend que ce cancer vient jouer un rôle dans la reproduction.
La science attribue ce cancer au papillomavirus humain (HPV) car pratiquement 100% des patientes atteintes par ce cancer sont porteuses d’HPV, alors que les religieuses ne sont pas atteintes par ce cancer. La conclusion est peut-être un peu hâtive, car il y a très probablement des religieuses atteintes par HPV, par contre les religieuses n’ont pas les même attentes que les autres femmes concernant la sexualité et la reproduction.
Par contre la temporalité d’apparition de cette maladie est très précise. Le cancer du col de l’utérus se développe quand une femme tourne la page sur une dévalorisation sur le contact sexuel. Ce cancer est d’origine virale, c’est pour cela qu’il se déclenche quand la patiente tourne une page (voir le moment de la maladie). Le papillomavirus, est le virus qui donne des verrues, qui ont un forme de petites tétines (papilles) d’où le nom donné à ce virus. Symboliquement, la verrue est une protection de l’enfant (tétine).
Généralement ce cancer se développe quand la patiente a enfin trouvé le bon partenaire pour avoir un enfant, ou qu’elle se projette avec un partenaire après une longue période de dévalorisation ou de désespoir à trouver le bon partenaire. Il peut aussi se déclencher au double de l’âge ou la patiente rencontre ce partenaire.
Parfois, la nuance est plus fine car c’est le besoin d’équilibrer le rapport entre contact sexuel et désir de grossesse.
Pour traiter ce cancer, il faut que la patiente revisite les mauvaises expériences avec les partenaires qu’elle a eu, pour les digérer ou les transformer en expériences acceptables ou nécessaires à sa construction identitaire. Cette construction identitaire est influencée par la relation qu’elle a eu avec son père dans son enfance (manque ou trop de reconnaissance, injustice, inégalité…). L’opération peut être nécessaire, mais le travail émotionnel semble indispensable pour mettre tous les chances de guérison de son coté.
Exemples de patiente écoutées par le Dr Pierre-Jean Thomas Lamotte ou moi :
Une femme de 52 ans fait un cancer du col de l’utérus. A 26 ans, elle trouve enfin un mari pour avoir un enfant avec une relation décevante. Elle déclenche donc son cancer au double de l’âge auquel elle tourne la page sur sa dévalorisation de ne pas devenir mère.
Une femme de 28 ans trouve enfin un compagnon convenable après avoir eu plusieurs partenaires qui l’ont fortement dévalorisée. Elle déclenche son cancer dès qu’elle a la confiance que c’est un bon partenaire pour elle.
Chez cette autre patiente, il n’y a pas de traces de frustration sexuelle qui ont précédé son cancer du col de l’utérus ; elle a même profité d’un sursis temporaire à l’hystérectomie totale proposée par son gynécologue pour mener à bien une seconde grossesse. Il faut donc une discussion approfondie pour découvrir que lors de sa première grossesse, son mari avait cessé toute relation sexuelle, au grand désarroi de la patiente. L’idée d’une nouvelle grossesse lui plaisait, mais impliquait aussi la frustration sexuelle pendant cette période. Son problème s’est évanoui le jour où son mari a décidé qu’il ne voulait plus d’enfants. Le cancer du col de l’utérus a été découvert quelques semaines plus tard. Si la perspective de frustration sexuelle et sa résolution n’ont été qu’imaginaires, la compensation somatique n’en fut pas moins réelle.
Une femme de 40 ans trouve un partenaire avec qui elle souhaite rapidement un enfant après des années passée avec un mari alcoolique. Mais elle déclenche un cancer du col de l’utérus. La première opération ne marche pas, et c’est l’utérus entier qui doit être enlevé.
Ces exemples et notre conviction sur la mise en place de ce cancer doivent impérativement faire bouger la profession médical sur la prise en charge de ce cancer dont l’origine est un terrain psychique défavorable et pas uniquement un problème viral.