La tuberculose

La symbolique des maladies

La tuberculose pulmonaire se développe quand une personne tourne la page sur une peur de la mort.

Si la maladie se développe sur un autre organe, la mort sera plutôt une mort relationnelle.

La tuberculose pulmonaire est notamment la maladie des migrants lorsqu’ils ont échappé à la mort dans leur pays ou lors de leur migration et qu’ils se sentent enfin en sécurité dans un pays développé.

Cette maladie peut elle-même re-déclencher la peur de la mort à nouveau et devenir chronique voire létale dans les pays où les médecins ont peurs de cette maladie. C’est pour cela que dans les pays développés les antibiotiques fonctionnent pour cette maladie qui est bien maitrisée alors qu’ils sont peu efficaces dans les pays pauvres où les médecins et les patients sont encore inquiets face à cette maladie… L’efficacité de l’antibiotique est parfaitement logique quand on comprend le sens de cette maladie et la sécurité du contexte dans lequel le patient va la développer.

Exemples :

Le mari d’une patiente meurt d’un cancer en 1986. Deux ans plus tard, elle fait un cancer de l’ovaire et un autre de l’utérus. Elle est traitée aux rayons car « ça peut tourner mal dans les 10 ans » lui annonce son médecin. Et fin 1998, elle déclenche une tuberculose pulmonaire. Elle n’avait pas eu de récidive tumorale, elle a donc été sauvée de la mort.

Une jeune femme n’était pas encore mariée lorsqu’elle a eu une grave rupture hémorragique à la suite d’une grossesse extra-utérine (symboliquement « ce n’est pas le moment d’avoir un enfant ! Car je ne suis pas mariée ») . Dans le coma, elle a échappé de peu à la mort. Elle se marie et devient stérile. Pour elle, c’était la meilleure façon de ne pas mourir d’une nouvelle hémorragie pendant une grossesse. Au moment de sa ménopause, à 47 ans, où elle était sûre de ne plus risquer une grossesse éventuellement mortelle, elle déclenche une tuberculose pulmonaire.

A 5 ans, une enfant s’étonne de ne jamais voir son père. Sa maman lui avoua finalement qu’il était en prison. Ce fut un choc : la relation avec sa mère venait également de mourir. Elle ne pouvait plus lui faire confiance. Deux ans plus tard, on lui découvrit une tuberculose des ganglions cervicaux, au moment où elle avait commencé à visiter régulièrement son père. La relation familiale reprenait vie.

A 21 ans, cette jeune femme est bien trop jeune pour faire une tuberculose pulmonaire. Mais enfant, elle a été marquée par le fait que sa grand-mère est morte d’une tuberculose à 20 ans, et que sa mère avait aussi eu cette maladie à ses 20 ans. Son cerveau avait fait le calcul à son insu. Peu après ses 21 ans, on lui a découvert une tuberculose pulmonaire témoignant de la fin de son conflit de la peur de mourir. Avec les traitements modernes, elle n’avait rien à craindre.

Par Frédéric Tamarelle

Praticien en psychothérapie, relation d'aide : maladies, liens corps-esprit, psychosomatique, gestion des émotions indésirables.

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