L’infarctus du myocarde (crise cardiaque)

Symbolique des maladies

« A cœur vaillant, rien d’impossible ! »

L’infarctus du myocarde a un sens symbolique très précis.

Les infarctus se déclenchent quand une personne tourne la page sur un conflit ou une situation très désagréable sans avoir profondément confié ou déchargé ses émotions. **

L’infarctus du myocarde spécifiquement se déclenche quand une personne tourne la page sur une situation où elle a eu le sentiment d’échouer pour assurer le bon fonctionnement de sa famille ou de son travail. On parle parfois de la fin d’un conflit pour défendre son territoire.

Le cœur étant symbolique du foyer, on retrouve souvent la notion de « j’ai eu du mal à ramener la famille à la maison ». L’infarctus se déclenche quand il n’y a plus besoin de lutter pour cela.

Exemples :

Un homme est brouillé avec sa fille unique pendant de nombreuses années. Il pense que c’est notamment parce qu’ils habitent avec sa femme dans un coin trop reculé pour qu’elle vienne les voir. Ils choisissent de déménager dans une ville où elle pourra venir les voir plus facilement en train depuis Paris. Le jour du déménagement il répète plusieurs fois « Ah, ce sera mieux ici pour notre fille ! Ce sera mieux pour qu’elle vienne et qu’on se retrouve! ». Il décède 48h plus tard d’une crise cardiaque. L’infarctus vient détruire le coeur qui n’a pas bien fait son travail : bien s’occuper de son foyer.

Un homme voit sa femme partir chez ses parents avec tous les enfants. Il craint de ne pas les revoir, et se reproche d’avoir été un mauvais père. Il fait un infarctus bénin quelques années plus tard, le jour où il signe l’achat d’un domaine où il pourra habiter à coté de ses beaux-parents. Ainsi, son cerveau comprend « ma femme ne pourra plus partir chez ses parents, elle ne pourra plus me quitter ! » L’infarctus vient détruire le coeur qui n’a pas bien fait son travail : aimer sa femme correctement.

Un jeune homme est moniteur de ski dans les Alpes. Un jour il propose une sortie en hors-pistes à des touristes. Mais la sortie tourne mal et les skieurs sont pris dans une avalanche. Un des skieurs restera même plusieurs jours dans le coma à la suite de cet accident. Le jeune moniteur se sent effroyablement coupable. Quelques années plus tard, il sent que c’est le moment d’arrêter son travail à la montagne pour se consacrer à autre chose et il fait un infarctus du myocarde. Il n’a plus besoin de s’inquiéter pour ramener tout le monde sain et sauf à la maison : son cœur peut s’arrêter de fonctionner. Il survivra in extremis à cette crise cardiaque et sortira de l’hôpital libéré de la culpabilité de cet accident de ski en se disant : « c’est bon, maintenant j’ai payé mon erreur, je peux passer à autre chose. »

Michel Berger, n’élève pas des moutons dans les Alpes, c’est l’auteur de l’opéra rock « Starmania » dans les années 80 ! Mais il est aussi le fils d’un grand chirurgien qui a quitté brutalement sa famille à la suite d’une intervention chirurgicale pour lui-même quand Michel avait 5 ans. Cette séparation étrange et totalement imprévue restera un choc pour toute la famille. Dans la tête de Michel, il restera toujours cette question : « Que s’est-il passé lors de cette opération pour que papa nous quitte ? » Malgré son succès en tant qu’auteur-interprète, les relations entre Michel et son père resteront un peu lointaines. Il meurt d’une crise cardiaque 6 mois, jour pour jour (183 jours), après la mort de son père. Symboliquement, à la mort de son père, Michel n’a plus à se battre pour ramener son père à la maison. (Vous pouvez chercher sur internet, cet exemple très caractéristique de l’infarctus du coeur est parfaitement vérifiable 😉 ).

Un homme dirigeait un journal qui existait depuis une vingtaine d’années avec plus de 60 salariés. Au début des années 80, la baisse des ventes et des recettes publicitaires le contraignit, la « mort dans l’âme », à cesser la parution de son journal qui était aussi sa raison de vivre. Dans la semaine précédant la mise en liquidation, il est victime d’une crise cardiaque dont il se remit avec beaucoup de difficultés. Symboliquement, à ce moment là, il n’avait plus besoin de se battre pour protéger son territoire ou sa famille symbolique (l’entreprise est symbolique de la famille).


** La symbolique des maladies est une spécificité de la psychothérapie qui a prit son essor depuis une dizaine d’année. Elle m’a été enseignée par le Dr Thomas Lamotte, neurologue, qui a passé sa carrière à écouter ses malades pour comprendre le lien entre les émotions et les maladies î haut

Par Frédéric Tamarelle

Praticien en psychothérapie, relation d'aide : maladies, liens corps-esprit, psychosomatique, gestion des émotions indésirables.

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