L’entorse cervicale

ou l’inversion de courbure des cervicales

Symbolique des maladies

L’entorse cervicale correspond en général à une lésion des ligaments des cervicales à la suite d’un choc, mais pas nécessairement. Le sens de ce symptôme s’applique globalement à toute personne portant une minerve, à la suite d’un traumatisme de la nuque ou non, ou ayant une inversion de la courbure des cervicales. Cette inversion de courbure apparaît car les muscles cervicaux vont se contracter pour empêcher le « coup du lapin ».

Les complications de l’entorse cervicale ont lieu lorsque la personne a eu peur de la mort, pour elle-même ou pour une personne très proche.

Pour se libérer du symptôme, le patient doit revivre un événement déclenchant, mais également un événement programmant sa pathologie. Cet événement programmant se trouve parfois à la moitié de l’âge de l’apparition du symptôme. Dans d’autres cas il faut retrouver une peur de la mort pour soi ou pour un proche dans son enfance ou le début de sa vie d’adulte, tel qu’un accident, la peur d’une maladie pour soi ou pour un proche, une agression physique etc…

D’après l’expérience des praticiens du Cridomh, tous les kiné ou ostéopathes doivent voir ce symptôme disparaitre en faisant parler leurs patients quelques minutes dans au moins 50 % des cas. Le reste du temps, il sera nécessaire pour le patient de faire une séance avec un praticien spécialisé à l’écoute et à la symbolique des maladies.

Exemples récoltés par le Dr Thomas Lamotte (neurologue), un membre du Cridomh-CSI ou moi-même :

Une femme fait une entorse cervicale à la suite d’une tentative de suicide du haut du premier étage de sa maison dans le jardin car elle est en souffrance dans la relation avec son mari. Elle n’avait pas réellement envie de mourir à ce moment là, mais elle ne savait pas comment manifester autrement son appel à l’aide. Elle trouve aussi que son mari ne fait pas assez d’effort pour parler avec leur fils, qui est distant. A la moitié de l’âge, alors qu’elle est enceinte, son mari et elle ont un accident de voiture. Elle suppose que son mari a plus ou moins causé cet accident pour la faire avorter car il ne voulait pas d’enfant : peur de la mort pour elle et pour son enfant.

Une femme a de terribles douleurs cervicales dès l’âge de 44 ans, et une discopathie cervicale (arthrose). A 22 ans (la moitié de l’âge de l’apparition des symptômes), elle s’est marié et selon ses mots « elle s’est passée la corde au cou ». A 11 ans (le quart de l’âge) elle vit un accident de voiture avec son père, qui lui coutera la vie, alors qu’il l’emmenait à son cours de piano. Cours qu’elle ne suivait que pour faire plaisir à ses parents. Elle se sent très coupable de ne pas avoir empêché la mort de son père pour se rendre à ce cours qu’elle n’aimait pas.

Michel Odoul, l’auteur du best-seller « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi » raconte ce cas d’une patiente qui vient en consultation avec une minerve . Elle confiera que des années auparavant, un enfant qui lui a été confié est décédé chez elle d’une mort subite du nourrisson. Après avoir libéré l’émotion enfouie liée à cette situation d’impuissance, elle repartira de la consultation sans sa minerve.

Si vous souhaitez consulter pour des douleurs cervicales, je peux vous accompagner :

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Petit aparté concernant Michel Odoul dans le but d’attirer son attention (je suis désolé si ce n’est pas le bon endroit) : Je le critique ici publiquement, car il donne trop peu d’exemples concrets de malades, ce qui ne favorise pas la confrontation de ses cas avec les nôtres. Ce cas d’entorse cervicale est un des quelques 15 cas qu’il décrit réellement dans ses livres les plus lus, alors qu’il revendique l’écoute de plus de 7000 malades. Je le déplore, car dans le domaine de la symbolique des maladies, il est une des rares personnes à avoir une écoute suffisamment fine, et à avoir proposé sa propre analyse des symptômes, sans reprendre les idées erronées des autres. C’est pour moi une référence, qui propose une analyse fiable, c’est pour cela aussi que je me permets de le critiquer. (Les personnes que je ne critique pas ou dont je ne fais pas l’éloge dans la symbolique des maladies ne produisent pas un travail de suffisamment bonne qualité à mon goût pour que j’en parle… Ou bien je ne les connais pas encore).

Le fait de donner des cas, est une difficulté que nous avons tous, cas pour préserver l’anonymat des personnes il faut obligatoirement leur accord écrit pour publier leur histoire, ce qui est souvent difficile ou long à obtenir. O bien, l faut modifier les cas suffisamment pour que les personnes ne se reconnaissent pas. C’est un travail supplémentaire à l’écriture qui peut parfois fausser la confrontation des différents cas. Mais c’est nécessaire pour que nous avancions réellement dans la compréhension de l’origine émotionnelle et de la symbolique PRECISE des maladies. Merci Michel Odoul, d’entendre ma demande.

Par Frédéric Tamarelle

Praticien en psychothérapie, relation d'aide : maladies, liens corps-esprit, psychosomatique, gestion des émotions indésirables.

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