L’appendicite

Symbolique des maladies

Avant-propos : La symbolique des maladies est une spécificité de la psychothérapie qui a prit son essor depuis une dizaine d’année. Elle m’a été enseignée par le Dr Thomas Lamotte, neurologue, qui a passé sa carrière à écouter ses malades pour comprendre le lien entre les émotions et les maladies.

L’appendice est un diverticule du cæcum (qui signifie « aveugle », c’est la première partie du côlon), situé juste au dessous de la valvule iléo-cæcale, qui sépare la fin de l’intestin grêle de l’entrée dans le cæcum. C’est un petit cul de sac qui contient des micro-organisme qui ont une fonction de défense de l’organisme.

L’appendice représente symboliquement mon jardin intime, secret, très personnel de l’identité.

L’appendicite se déclenche quand une personne tourne une page sur une identité, souvent secrète, qui ne lui convient pas, ou quand elle n’a pas réussi à protéger son identité.

Exemples :

Un homme reçoit son frère et son chien. Mais celui-ci sort son chien sans sa permission et saccage le jardin. Quelques années plus tard, ce frère qui a saccagé le jardin lui téléphone en disant : « il y a le voisin qui donne un chien , il faut que tu le prennes ».

Il lui répond :

« Tu me fais chier avec ton chien ! »

Il déclenche son appendicite le lendemain.

Beaucoup des défenses se fabriquent dans l’appendice (immunoglobulines) et ici, le patient n’a pas pu se défendre. Il a encaissé, (côté droit ) l’attitude de son frère sans rien dire la première fois. L’inflammation lui permet de tourner la page sur ce qu’il a vécu comme une agression.

Une étudiante en école de danse loin de sa famille cherche les limites de sa personnalité pour tenter d’être plus performante dans son art. Elle consomme de la drogue, expérimente une sexualité débridée et entretien une relation secrètement avec un de ses professeurs. Elle fait une appendicite quand elle retrouve ses parents pour une fête de famille car elle se sent en décalage sur son identité secrète.

Un homme de 25 ans laisse repartir son cousin ivre après avoir trop arrosé avec lui la victoire d’une compétition sportive. Quelques minutes plus tard, il le retrouve mort, sa voiture ayant percuté un arbre. Il n’avoue à personne sa culpabilité de ne pas avoir anticipé cet accident prévisible. A 50 ans (au double de l’âge), il faut une appendicite pour tourner la page sur cette identité secrète qui le gêne depuis cet accident.

Par Frédéric Tamarelle

Praticien en psychothérapie, relation d'aide : maladies, liens corps-esprit, psychosomatique, gestion des émotions indésirables.

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