Symbolique des maladies
Le psoriasis est une maladie inflammatoire de la peau, non contagieuse, qui se manifeste par des plaques rouges recouvertes de squames.
La symbolique ** de ce symptôme est : « Je ne suis pas assez parfait, je ne suis pas aimable comme je suis. » ou » L’autre a dépassé les bornes, je me protège pour ne plus être sensible. »
L’inflammation se produit quand on tourne la page sur une situation désagréable.
Exemples :
1/ Psoriasis sur le crâne : un restaurateur avait pris sa retraite en laissant le restaurant à ses enfants. La première fois que ses enfants veulent prendre des vacances, ils demandent au père « est-ce que tu ne reprendrais pas pendant que l’on s ‘en va ? »
Il en profite pour foutre la pagaille et raconter aux clients tout un tas de bêtises sur le dos des enfants. Psoriasis avec des croûtes épaisses pour se protéger de cette humiliation.
2/ Patiente avec du psoriasis sur les jambes (région du tibia) : elle a eu un bébé mort né avant la naissance. Contact avec la maman (tibia) n’est pas le bon. L’enfant mort-né est une dévalorisation pour la maman. Elle se protège de ce mauvais contact avec elle-même.
3/ Mademoiselle C. est une jeune fille qui a souffert dans son enfance à cause des disputes de ses parents et de la période houleuse de leur divorce. Après quelques années de calme grâce au célibat de sa mère, les difficultés reprirent avec son remariage : son beau-père lui faisait bien sentir qu’il ne l’aimait pas. A 16 ans, elle quitte la maison familiale et se réfugie chez ses grands-parents avec l’accord de sa mère. Mais la jeune fille souffre de cette séparation qui l’empêche de voir fréquemment sa mère. Elle se sent moins aimé par sa mère que son beau-père qui selon elle n’est pas quelqu’un de bien : elle développe progressivement un psoriasis sur tout le corps qu’elle conservera pendant de nombreuses années. A la mort de sa mère, sa maladie de peau disparut du jour au lendemain.
** La symbolique des maladies est une spécificité de la psychothérapie qui a prit son essor depuis une dizaine d’année. Elle m’a été enseignée par le Dr Thomas Lamotte, neurologue, qui a passé sa carrière à écouter ses malades pour comprendre le lien entre les émotions et les maladies î haut