La sclérose en plaque

La symbolique des maladies

La sclérose en plaque (SEP) est une maladie auto-immune qui attaque la gaine de myéline du système nerveux central (cerveau et moelle épinière). Elle touche 2 fois plus souvent les femmes que les hommes, de 20 à 40 ans en priorité.

Selon l’Arsep, en France, 100 000 personnes sont touchées par la sclérose en plaques (environ 5000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année)  pour 2,3 millions de malades dans le monde.

Pour les membres du Cridomh, le profil psychologique des personnes atteintes par la sclérose en plaque est particulièrement clair, ce qui nous fait dire que cette maladie a un sens symbolique précis. Parmi ces praticiens, on peut notamment cité le Dr Pierre-Jean Thomas Lamotte, neurologue en libéral à Lisieux pendant 30 ans qui a particulièrement écouté les malades de sclérose en plaque. Le Dr Olivier Soulier qui a aussi travaillé avec des patients atteints de SEP tire des conclusions proches des nôtres.

Le sujet touché par la SEP n’ose pas imposer sa stratégie personnelle (transgression des interdits)

Le sujet ne s’affranchit pas, il ne s’autorise pas à se démarquer d’une tutelle pour réaliser son projet comme il l’entend. Un membre de la famille prend trop de place dans la vie du patient, qui l’étouffe et l’empêche de vivre pleinement sa vie.

Enfant le sujet n’a pas appris à se détacher de la tutelle de ses parents. Il n’a pas appris à se donner le droit de vivre une vie différente de celle de ses parents, sans en ressentir de culpabilité.

Dans certains cas, il s’agit d’une personne dans la famille du patient qui lui pourrit la vie, par son caractère, et dont le patient n’arrive pas à se détacher, par peur, souvent inconsciente, de la séparation.

Une émancipation définitive est nécessaire pour que les symptômes disparaissent et ne réapparaissent pas.

Exemples écoutés par le Dr Thomas Lamotte ou moi-même :

« Ma fille ne regarde pas ce garçon car il n’est pas noble comme nous. »
Quelques semaines plus tard, la névrite optique gauche de la jeune fille lui permet symboliquement d’éviter de regarder le garçon. Symboliquement, en détruisant sa gaine de myéline (le protecteur) elle évite un conflit avec ses parents.

Une fille de 10 ans n’est pas autorisée à voir son parrain adoré avant sa mort car il est en mauvais état. Il y a une souffrance, mais en enfant parfaite elle va enfouir ce mauvais souvenir. La sclérose s’installe à son mariage. A la naissance de son enfant, car il n’y a pas de parrain, elle fait une poussée, et ainsi de suite, à chaque fois où un parrain aurait dû être présent.

Une jeune sœur souhaite partir en vacances seule à 500 km de sa congrégation. Quand elle demande à la supérieure de sa congrégation l’autorisation, celle-ci lui dit que ce n’est pas convenable pour une sœur de partir seule en vacances. Elle renonce donc à son projet, et part finalement en randonnée. C’est pendant cette randonnée qu’elle déclenche ses symptômes. Un travail de psychothérapie sur sa soumission à l’autorité la libérera de sa maladie (rémission de plus de 15 ans à ce jour).

Une femme en fauteuil roulant, et avec un sphincter anal dysfonctionnant a témoigné avoir vu ses symptômes disparaitre et sans rechute dans les jours qui ont suivi sa lecture du livre du Dr Thomas Lamotte « Guérir avec Thérèse », en prenant conscience de sa soumission à sa mère.

Quand le sujet prend une décision, il se dit toujours « papa va aimer cela ou maman ne va pas aimer cela ».

Il fait toujours référence à ses parents dans ses décisions. Chez le sujet marié, c’est le mari ou la femme autoritaire qui prend un rôle de parent symbolique.

Un remède : SE REBIFFER !

Quand le sujet est soumis à un différend avec ses parents il n’a souvent que 2 solutions, mais aucune ne lui convient : se soumettre ou transgresser l’avis de ses parents.

Dans les 2 cas il risque de faire une poussée de sclérose en plaque.

Idem, si la personne a été poussée par quelqu’un d’autre à transgresser un interdit, comme par exemple un père spirituel, un patron ou un médecin…. mais qu’elle n’a pas travaillé sur le conflit, elle fera également une poussée de SEP.

Pour que la maladie régresse définitivement, et pour éviter de nouvelles poussées, un travail en profondeur d’autonomisation doit se faire pour que le sujet assume réellement son autonomie sans risquer de faire une rechute de la maladie. Quand la soumission est ancrée de manière profonde et insidieuse, un travail de psychothérapie au long court est nécessaire.

Notez que dans certains cas, la poussée arrivée exactement 6 mois après l’événement conflictuel. Dans quelques cas, le processus auto-immun étant lent, les symptômes n’apparaitront que 7 à 12 mois après le choc.

Le message est à faire passer à tous les malades : apprenez à vous affirmer et à vous libérer du regard de vos parents, ou des personnes qui ont une autorité sur vous.

Ce n’est pas un hasard si le verbe « se rebiffer » a inspiré un des laboratoires pharmaceutique pour le nom de leur médicament contre la sclérose en plaque.

Une maladie voisine : le syndrome de Guillain-Barré.

Une affection proche de la sclérose en plaque est le syndrome de Guillain-Barré ou polyradiculonévrite de Guillain-Barré. Cette maladie s’attaque à la gaine de myéline qui protège les nerfs périphériques, alors que dans la sclérose en plaque c’est la gaine de myéline du système nerveux central qui est attaquée.

La symbolique est la même dans les deux cas. Dans le syndrome de Guillain-Barré on retrouvera un sujet qui s’est soumis à la volonté d’un parent, ou qui a transgressé un interdit. L’obligation vaccinal peut déclencher ce type de syndrome si le sujet refuse de se faire vacciner, ou s’il se soumet à la vaccination contre son grès. Pour nous ce n’est donc pas le vaccin qui est dangereux, mais l’impossibilité pour le sujet de faire ses propres choix et d’en assumer les conséquences.

Prendre rendez-vous

Le travail de relecture et d’évolution peut se faire par soi-même ou avec un thérapeute spécialisé dans l’écoute des problématiques émotionnelles spécifiques de la sclérose en plaque. N’hésitez pas à prendre rendez-vous si vous souhaitez être accompagné.

Par Frédéric Tamarelle

Praticien en psychothérapie, relation d'aide : maladies, liens corps-esprit, psychosomatique, gestion des émotions indésirables.

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